Projections — 13 septembre 2016 at 14 h 04 min

« Cinéma indien : peut-on parler d’une Nouvelle Vague ? », Musée Guimet, jeudi 15 septembre

cinema-indienDéjà plus que centenaire, le cinéma indien n’en finit pas de se renouveler et de nous étonner. Après l’âge d’or des années 1950, la Nouvelle Vague des années 1970 et l’hégémonie de Bollywood des années 1990, il entreprend aujourd’hui une nouvelle mutation. Portées par des réalisateurs audacieux et éclectiques qui mêlent différents genres et réinventent la notion même de cinéma indépendant, les productions alternatives se multiplient et se complexifient pour nous offrir des films novateurs et hybrides. Mais est-ce suffisant pour pouvoir parler de Nouvelle(s) Vague(s) indienne(s) 2.0 ?

AVEC

Amandine D’Azevedo

Docteur de la Sorbonne Nouvelle après un contrat doctoral, Amandine D’Azevedo travaille sur les cinématographies indiennes contemporaines depuis ses années de master. Sa thèse porte sur la résurgence des motifs mythologiques dans le cinéma hindi contemporain. Elle s’intéresse aussi à la culture populaire indienne, la jeune scène de l’art moderne indien, des romans graphiques à la photographie. Chargée de cours au département Cinéma et Audiovisuel à la Sorbonne Nouvelle, elle est membre fondateur du groupe de recherche Les Cinémas indiens.

Bamchade Pourvali

Bamchade Pourvali est docteur en cinéma, spécialiste de l’essai filmé. Auteur de livres sur Chris Marker (Cahiers du cinéma, 2003), Jean-Luc Godard (Séguier, 2006) et Wong Kar-wai (l’Amandier, 2007), il est également le rédacteur de deux dossier pédagogiques ; l’un consacré à L’Homme à la caméra de Dziga Vertov (site du CNDP, 2010) et l’autre à Iranien (CNC, 2016) de Mehran Tamadon. Il anime, depuis septembre 2016, le ciné-club « Parler ciné » au Nouvel Odéon et dirige le site « Iran ciné panorama » (www.irancinepanorama.fr).

Frédéric Tachou

Frédéric Tachou, cinéaste-chercheur. Formation de plasticien et d’esthéticien à l’université de Bordeaux 3 puis de Paris I Panthéon-Sorbonne. Docteur en esthétique et sciences de l’art. Enseigne l’analyse des formes audiovisuelles à Paris I. Poursuit par ailleurs une carrière de cinéaste, d’abord classique avec plusieurs courts-métrages de fiction, puis expérimental depuis 1999. Dirige le Festival international des cinémas différents et expérimentaux de Paris depuis 2012.

Hélène Kessous

Doctorante en anthropologie culturelle du monde indien à l’EHESS, Hélène Kessous s’intéresse aux représentations identitaires dans les images cinématographiques et publicitaires. Après avoir fait ses armes aux festivals de Cannes, Lumière à Lyon ou encore au FICA de Vesoul, elle a organisé de nombreux événements autour du cinéma indien. En 2015, elle fonde avec Némésis Srour, Contre-courants, une plateforme dédiée à la promotion et la diffusion du Cinéma d’Asie du Sud.

Némésis Srour

Némésis Srour est doctorante en anthropologie à l’EHESS. Elle travaille sur la circulation des films indiens au Moyen-Orient, des années 1950 jusqu’à l’époque contemporaine. Ses thèmes de recherches incluent également l’exploitation et la distribution cinématographiques en Inde et l’anthropologie du corps au cinéma. Parallèlement, elle a co-fondé la plateforme curatoriale Contre-Courants avec Hélène Kessous, dédiée à la diffusion des cinémas d’Asie du Sud en France.

Contre-courants

L’événement est organisé en collaboration avec Contre-courants, plateforme dédiée à la diffusion et à la connaissance des cinémas de l’Inde, du Bangladesh, du Népal, du Pakistan et du Sri Lanka en France. Fondée par Hélène Kessous et Némésis Srour, Contre-Courants rassemble des professionnels du cinéma aux spécialisations variées, permettant de vous proposer une large palette de services, de la conception d’une programmation à son accompagnement pédagogique.

guimetJeudi 15 septembre de 14h00 à 17h00

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Musée national des arts asiatiques

Guimet : 6, place d’Iéna- 75116 Paris

 

TRANSPORTS

Métro :

  • Ligne 9 : station Iéna, au pied du musée.
  • Ligne 6 : station Boissière, puis descendre la rue Boissière jusqu’à la place Iéna.

Bus :

  • 63, arrêt Albert de Mun ou Iéna
  • 82, arrêt Iéna
  • 30, arrêt Kleber-Boissière, puis descendre la rue Boissière jusqu’à la place Iéna.
  • 22, arrêt Kleber-Boissière, puis descendre la rue Boissière jusqu’à la place Iéna.
  • 32, arrêt Albert de Mun ou Iéna

Vélib’:

  • Station 4 Rue de Longchamp (n° 16007).
  • Station 1 Rue Galilée (n° 16008).

Taxis :

Avenue d’Iéna devant le musée

En voiture :

Parcs de stationnement : Avenue Kléber, avenue George V (place de l’Alma).

Réservez votre place de parking à tarifs négociés sans frais de réservation grâce à Parking City Pass, partenaire du Musée Guimet : www.parkingsdeparis.com