Après avoir été prise à partie par des miliciens bassidji, qui lui reprochaient de ne pas porter de « maghnaeh », la cagoule obligatoire pour les femmes dans les établissements scolaires dès l’âge de 7 ans, une étudiante de Science et de Recherche de l’université Azad à Téhéran, dont les vêtements avaient été déchirés, s’est déshabillée devant le campus et a marché dans la rue avant d’être arrêtée par des agents en civil et frappée à la tête.
La vidéo, prise d’une fenêtre par un groupe d’étudiantes, a fait le tour des réseaux sociaux en Iran et dans la diaspora suscitant de nombreux commentaires notamment sous la forme de collages et de dessins, qui témoignent que le mouvement « Femme, vie, liberté », initié le 16 septembre 2022 après de la mort de Mahsa Jina Amini pour port incorrect du voile, se poursuit dans le pays dans un climat de répression accrue.