À l’occasion de la rétrospective des films de Jafar Panahi au Centre Pompidou du 7 octobre au 13 novembre 2016, la Cinémamecque de Marchouillard qui réunit sous forme de figurines les grandes noms du Septième Art (acteurs, réalisateurs, écrivains mais aussi critiques : Jean Douchet, Patrick Brion ou Jean-Baptiste Thoret) consacra un numéro spécial à Jafar Panahi, placé sous le signe de la liberté, intitulé Jafar Panahi,Télépathie.
Dans la salle de cinéma, nous reconnaissons pèle-mêle : Picasso, Claude Chabrol, Brigitte Bardot, Patrick Brion, François Truffaut, Alfred Hitchcock, Jean Renoir, David Cronenberg, Quentin Tarantino, Joe Dalton (avec le masque de la Statue de la Liberté), une des héroïnes de Hors-jeu (dont l’affiche dessinée par Marjane Satrapi apparaît au fond de la salle), l’Homme invisible entre Jean-Luc Godard et Abbas Kiarostami et le siège vide de Jafar Panahi, présent malgré tout par l’affiche dessinée par Pooya Abbasian de Ceci n’est pas un film au fond de la salle à côté d’une photo de la Statue de la Liberté et une autre du Centre Pompidou. Cette absence sera bientôt comblée par « télépathie ».
Le film fut projeté le samedi 22 octobre à la fin de la séance de 20h après les deux derniers films du réalisateur : Où en êtes-vous, Jafar Panahi ? et Taxi Téhéran et le jeudi 3 novembre lors d’une reprise, présentée par Vincent Barrot, l’auteur de la Cinémathèque. Le court métrage peut rappeler un des premiers films de Jafar Panahi : Deuxième regard (1989) qui montrait son intérêt pour l’animation.