Toute l’équipe d’Iran ciné panorama vous souhaite une bonne année 2024 !
Nous espérons vous retrouver pour les prochaines sorties de films iraniens durant les mois à venir.
Léopard d’or au Festival de Locarno en 2023, Zone Critique d’Ali Ahmadzadeh ne possède pas encore de date de sortie mais sera projeté dans le cadre de la reprise de la sélection officielle du festival des 3 Continents de Nantes le mercredi 24 janvier à 20h au cinéma l’Arlequin à Paris. Réalisé clandestinement, le film aborde les marges de la société iranienne en s’intéressant au monde des drogués et des prostitués dans une atmosphère nocturne permanente.
Seul film iranien montré durant le dernier festival de Cannes dans la sélection Un Certain Regard, Chroniques de Téhéran, coréalisé par Ali Asgari et Alireza Khatami, sortira le 13 mars. Le long métrage dont le titre original, « Les versets terrestres », est repris d’un poème de Forough Farrokhzad dresse un portait de la société iranienne à travers des plans fixes opposant un citoyen iranien à une administration aux lois absurdes.
Présenté au dernier festival de Berlin en 2022, le documentaire Mon pire ennemi de Mehran Tamadon sortira le 8 mai, suivi le 15 mai de Là où Dieu n’est pas. À travers ces deux films, le cinéaste pose la question de la torture, recueillant les témoignages d’anciens prisonniers et se mettant lui-même en scène. Tournée en France avec notamment la présence de Taghi Rahmani, mari de Narges Mohammadi, Prix Nobel de la Paix 2023, et de Zar Amir Ebrahimi, actrice récompensée du prix d’interprétation féminine à Cannes en 2022, l’oeuvre en deux parties interroge les limites de la représentation.
Tous ces films tournés avant ou après les événements de 2022-2023 portent l’écho de la réalité de l’Iran depuis plus d’un an. Dans le cadre de la carte blanche qui lui est accordée par le Forum des images pour accompagner le festival Un état du monde, l’anthropologue et cinéaste Chowra Makaremi revient sur la situation du pays à travers quatre films : Hitch, une histoire iranienne (2019) qu’elle a, elle-même, réalisé, le lundi 29 janvier à 21h; Radiographie d’une famille (2020) de Firouzeh Khosrovani, le mardi 30 janvier à 16h30; enfin, J’essaie de ne pas oublier (2021) de Pegah Ahangarani et Between Revolutions (2023) de Vlad Petri, le mercredi 31 janvier à 16h30, un double programme suivi d’une rencontre à 18h30 entre Chowra Makaremi, l’historienne Leyla Dakhli et la journaliste et documentariste Hind Meddeb.